Les marchés ont connu un excellent début d’année suivant la reprise en 2020. Lorsque la COVID-19 est apparue il y a un an, personne n’aurait pu imaginer que la maladie serait encore bien présente parmi nous aujourd’hui. Près de chez nous, l’Ontario et le Québec ont resserré les mesures de confinement ce printemps devant la résurgence des cas de COVID-19. Ailleurs dans le monde, la France a décrété un confinement national, et le reste de l’Europe continentale continue d’éprouver des difficultés. Dans ce contexte, comment se fait-il que les marchés soient si vigoureux? La question se pose.
Autrement dit, la vaccination va bon train, le Royaume-Uni et les États-Unis ayant pris une longueur d’avance. Et bien que certaines régions mettront plus de temps à se sortir de la crise, les perspectives demeurent encourageantes et la trajectoire de l’économie mondiale continue de s’améliorer. De plus, la stabilité politique retrouvée aux États-Unis donne lieu à un regain de confiance des entreprises et à une augmentation des dépenses, grâce, en partie, à l’amélioration des relations commerciales et étrangères.
Le monde continue d’être inondé de liquidités, les gouvernements et les banques centrales imprimant et dépensant de l’argent à un rythme effréné. Une grande partie de ces fonds finissent par se retrouver entre les mains des investisseurs qui, à leur tour, cherchent à les investir à un taux de rendement acceptable. Comme les taux d’intérêt et les taux obligataires sont à des creux historiques, les investisseurs se tournent vers le marché boursier et l’immobilier. Voilà qui explique certainement en partie pourquoi le marché boursier et l’immobilier ont fait si bonne figure pendant la pandémie mondiale.
La plupart des titres qui se sont particulièrement bien comportés l’an dernier (c.-à-d. Shopify, Netflix et Tesla) continuent de se négocier à des prix qui rappellent ceux de la bulle technologique de 2000, mais nous observons un abandon de ces sociétés au profit de sociétés dont la valorisation est beaucoup plus raisonnable. Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive à mesure que le contexte renouera avec la normalité, ce qui continuera de favoriser les portefeuilles de nos clients.
Le principal risque que nous entrevoyons pour l’économie et les actions est celui d’inflation et de la hausse des taux d’intérêt qui l’accompagnerait. Les marchés obligataires ont d’ailleurs laissé paraître que nous nous dirigeons vers une hausse. Au cours des trois derniers mois, les taux à long terme ont doublé (ce qui s’est traduit par une baisse d’environ 10 % de la valeur des obligations à long terme) devant les perspectives d’une embellie de l’économie. Or, les banques centrales ont indiqué que cette situation ne les préoccupait pas et qu’elles allaient continuer à injecter des liquidités dans l’économie. Ainsi, les valorisations demeureront élevées à court terme, mais nous sommes d’avis que le maintien de ces mesures de relance accroît le risque d’inflation et, par ricochet, celui d’une hausse généralisée des taux. Compte tenu de ce risque, nous continuerons d’éviter les secteurs affichant des valorisations élevées qui ont profité de la faiblesse des taux et de l’afflux de liquidités.
Nous avons été témoins de comportements irrationnels sur les marchés récemment, attribuables en partie à la frénésie des opérations individuelles sur les actions de Gamestop et d’AMC, entre autres. Les SAVS (sociétés d’acquisition à vocation spécifique), qui constituent, dans les faits, un chèque en blanc de la part des investisseurs en vue d’un placement éventuel comparable à un PAPE, ont connu une effervescence. Ce type de prise de risque a gagné en popularité, mais est symptomatique d’un mépris généralisé des marchés pour les données fondamentales (c.-à-d. les flux de trésorerie réels, les bénéfices, etc.). Ce genre de situation ne finit jamais bien. Ceux qui ne tirent aucune leçon de l’histoire sont condamnés à la répéter. Nous continuons d’investir prudemment tout en visant à faire croître la valeur des portefeuilles de nos clients, et ne prenons des risques que dans des limites raisonnables.
Nous avons bien hâte de discuter avec vous et vous offrons, à vous et à votre famille, nos meilleurs vœux de santé, alors que la planète commence à se remettre graduellement de la pandémie.
Autrement dit, la vaccination va bon train, le Royaume-Uni et les États-Unis ayant pris une longueur d’avance. Et bien que certaines régions mettront plus de temps à se sortir de la crise, les perspectives demeurent encourageantes et la trajectoire de l’économie mondiale continue de s’améliorer. De plus, la stabilité politique retrouvée aux États-Unis donne lieu à un regain de confiance des entreprises et à une augmentation des dépenses, grâce, en partie, à l’amélioration des relations commerciales et étrangères.
Le monde continue d’être inondé de liquidités, les gouvernements et les banques centrales imprimant et dépensant de l’argent à un rythme effréné. Une grande partie de ces fonds finissent par se retrouver entre les mains des investisseurs qui, à leur tour, cherchent à les investir à un taux de rendement acceptable. Comme les taux d’intérêt et les taux obligataires sont à des creux historiques, les investisseurs se tournent vers le marché boursier et l’immobilier. Voilà qui explique certainement en partie pourquoi le marché boursier et l’immobilier ont fait si bonne figure pendant la pandémie mondiale.
La plupart des titres qui se sont particulièrement bien comportés l’an dernier (c.-à-d. Shopify, Netflix et Tesla) continuent de se négocier à des prix qui rappellent ceux de la bulle technologique de 2000, mais nous observons un abandon de ces sociétés au profit de sociétés dont la valorisation est beaucoup plus raisonnable. Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive à mesure que le contexte renouera avec la normalité, ce qui continuera de favoriser les portefeuilles de nos clients.
Le principal risque que nous entrevoyons pour l’économie et les actions est celui d’inflation et de la hausse des taux d’intérêt qui l’accompagnerait. Les marchés obligataires ont d’ailleurs laissé paraître que nous nous dirigeons vers une hausse. Au cours des trois derniers mois, les taux à long terme ont doublé (ce qui s’est traduit par une baisse d’environ 10 % de la valeur des obligations à long terme) devant les perspectives d’une embellie de l’économie. Or, les banques centrales ont indiqué que cette situation ne les préoccupait pas et qu’elles allaient continuer à injecter des liquidités dans l’économie. Ainsi, les valorisations demeureront élevées à court terme, mais nous sommes d’avis que le maintien de ces mesures de relance accroît le risque d’inflation et, par ricochet, celui d’une hausse généralisée des taux. Compte tenu de ce risque, nous continuerons d’éviter les secteurs affichant des valorisations élevées qui ont profité de la faiblesse des taux et de l’afflux de liquidités.
Nous avons été témoins de comportements irrationnels sur les marchés récemment, attribuables en partie à la frénésie des opérations individuelles sur les actions de Gamestop et d’AMC, entre autres. Les SAVS (sociétés d’acquisition à vocation spécifique), qui constituent, dans les faits, un chèque en blanc de la part des investisseurs en vue d’un placement éventuel comparable à un PAPE, ont connu une effervescence. Ce type de prise de risque a gagné en popularité, mais est symptomatique d’un mépris généralisé des marchés pour les données fondamentales (c.-à-d. les flux de trésorerie réels, les bénéfices, etc.). Ce genre de situation ne finit jamais bien. Ceux qui ne tirent aucune leçon de l’histoire sont condamnés à la répéter. Nous continuons d’investir prudemment tout en visant à faire croître la valeur des portefeuilles de nos clients, et ne prenons des risques que dans des limites raisonnables.
Nous avons bien hâte de discuter avec vous et vous offrons, à vous et à votre famille, nos meilleurs vœux de santé, alors que la planète commence à se remettre graduellement de la pandémie.