S’il y a un thème récurrent sur les marchés financiers, c’est que « nul ne peut prédire l’avenir » (du moins à court terme). Jusqu’ici, 2023 en est un excellent exemple.
Commençons notre tour d’horizon en Europe. Il semblait évident que l’invasion de l’Ukraine par la Russie serait catastrophique pour les marchés européens. Or, la France et l’Allemagne ont été les marchés boursiers les plus performants au monde, et de loin. Ce n’est certainement pas ce à quoi l’on s’attendait au printemps dernier!
Regardons maintenant les taux d’intérêt. Cela semble très lointain, mais pas plus tard qu’en mars dernier, le taux effectif des fonds fédéraux américains était de 0,25 %. Et c’est à la réunion de mars 2022 que la Réserve fédérale américaine a décidé de relever les taux d’un modeste quart de point. La Fed produit également son fameux graphique à points qui présente les prévisions des gouverneurs de la Fed – ceux-là mêmes qui sont responsables de l’établissement des taux d’intérêt. En mars 2022, la plupart d’entre eux s’attendaient à ce que les taux s’établissent dans une fourchette de 2 % à 3 % en 2023; seuls quelques dissidents disaient que les taux pourraient augmenter jusqu’à 3,75 % cette année. Oups. À sa réunion de mai, la Fed a relevé son taux directeur à 5,25 %, dépassant de loin ses propres prévisions formulées seulement 14 mois avant. Si les membres de la Réserve fédérale eux-mêmes ont fait si fausse route, quelle chance le commun des mortels peut-il bien avoir?
Qu’en est-il du marché boursier? On pourrait raisonnablement supposer qu’avec une hausse des taux d’intérêt beaucoup plus forte que prévu en si peu de temps, les actions auraient été les principales victimes. La hausse des taux d’intérêt était censée sonner le glas des actions technologiques chères « de longue duration », ce qui explique leur piètre rendement en 2022. Toutefois, depuis le début de l’année, ces titres se sont résolument redressés, les investisseurs misant sur une Renaissance portée par l’intelligence artificielle, qui pourrait gonfler une autre bulle technologique. Tous ceux qui avaient peut-être vu venir cette remontée ne croyaient probablement pas qu’elle se ferait en même temps qu’une hausse sans précédent – et inattendue – des taux d’intérêt.
Oui, les dernières années n’ont fait que renforcer le vieil adage selon lequel « nul ne peut prédire l’avenir ». Qu’est-ce que tout cela signifie pour votre portefeuille?
Premièrement, nous savons qu’il est futile de tenter d’anticiper le marché des actions. La chance pourrait vous sourire une fois ou deux, mais à terme, vous perdrez votre pari. Il peut être difficile de résister à la tentation de réagir à la une du cahier des affaires qui se réjouit (ou se désole) de la conjoncture, mais comme nous l’avons vu, très souvent, les occasions « évidentes » d’achat ou de vente ne le sont justement pas, évidentes.
Deuxièmement, la catégorie d’actifs qui a fait ses preuves au fil du temps est celle des actions. La volatilité des cours boursiers peut masquer le fait qu’avec le temps, détenir des entreprises de grande qualité est le moyen le plus fiable de faire fructifier son patrimoine et de se protéger contre l’inflation. En particulier celles qui versent des dividendes sains et croissants, compensant ainsi l’incidence de l’inflation.
Enfin, en période de tensions, les stratégies de placement prudentes produisent habituellement un rendement supérieur. Nous l’avons vu l’an dernier, lorsque les actions de croissance ont été pénalisées par la hausse des taux d’intérêt. Si le marché boursier ou l’économie devaient entrer à nouveau dans une zone de turbulence, il est probable que les titres de qualité supérieure et à faible volatilité que nous préférons détenir reprendraient les rênes du marché. Plutôt que de tenter d’anticiper le marché, il vaut mieux s’en tenir à cette stratégie indémodable, qui vous permettra d’éviter les pièges et de vous concentrer sur ce qui compte.
Commençons notre tour d’horizon en Europe. Il semblait évident que l’invasion de l’Ukraine par la Russie serait catastrophique pour les marchés européens. Or, la France et l’Allemagne ont été les marchés boursiers les plus performants au monde, et de loin. Ce n’est certainement pas ce à quoi l’on s’attendait au printemps dernier!
Regardons maintenant les taux d’intérêt. Cela semble très lointain, mais pas plus tard qu’en mars dernier, le taux effectif des fonds fédéraux américains était de 0,25 %. Et c’est à la réunion de mars 2022 que la Réserve fédérale américaine a décidé de relever les taux d’un modeste quart de point. La Fed produit également son fameux graphique à points qui présente les prévisions des gouverneurs de la Fed – ceux-là mêmes qui sont responsables de l’établissement des taux d’intérêt. En mars 2022, la plupart d’entre eux s’attendaient à ce que les taux s’établissent dans une fourchette de 2 % à 3 % en 2023; seuls quelques dissidents disaient que les taux pourraient augmenter jusqu’à 3,75 % cette année. Oups. À sa réunion de mai, la Fed a relevé son taux directeur à 5,25 %, dépassant de loin ses propres prévisions formulées seulement 14 mois avant. Si les membres de la Réserve fédérale eux-mêmes ont fait si fausse route, quelle chance le commun des mortels peut-il bien avoir?
Qu’en est-il du marché boursier? On pourrait raisonnablement supposer qu’avec une hausse des taux d’intérêt beaucoup plus forte que prévu en si peu de temps, les actions auraient été les principales victimes. La hausse des taux d’intérêt était censée sonner le glas des actions technologiques chères « de longue duration », ce qui explique leur piètre rendement en 2022. Toutefois, depuis le début de l’année, ces titres se sont résolument redressés, les investisseurs misant sur une Renaissance portée par l’intelligence artificielle, qui pourrait gonfler une autre bulle technologique. Tous ceux qui avaient peut-être vu venir cette remontée ne croyaient probablement pas qu’elle se ferait en même temps qu’une hausse sans précédent – et inattendue – des taux d’intérêt.
Oui, les dernières années n’ont fait que renforcer le vieil adage selon lequel « nul ne peut prédire l’avenir ». Qu’est-ce que tout cela signifie pour votre portefeuille?
Premièrement, nous savons qu’il est futile de tenter d’anticiper le marché des actions. La chance pourrait vous sourire une fois ou deux, mais à terme, vous perdrez votre pari. Il peut être difficile de résister à la tentation de réagir à la une du cahier des affaires qui se réjouit (ou se désole) de la conjoncture, mais comme nous l’avons vu, très souvent, les occasions « évidentes » d’achat ou de vente ne le sont justement pas, évidentes.
Deuxièmement, la catégorie d’actifs qui a fait ses preuves au fil du temps est celle des actions. La volatilité des cours boursiers peut masquer le fait qu’avec le temps, détenir des entreprises de grande qualité est le moyen le plus fiable de faire fructifier son patrimoine et de se protéger contre l’inflation. En particulier celles qui versent des dividendes sains et croissants, compensant ainsi l’incidence de l’inflation.
Enfin, en période de tensions, les stratégies de placement prudentes produisent habituellement un rendement supérieur. Nous l’avons vu l’an dernier, lorsque les actions de croissance ont été pénalisées par la hausse des taux d’intérêt. Si le marché boursier ou l’économie devaient entrer à nouveau dans une zone de turbulence, il est probable que les titres de qualité supérieure et à faible volatilité que nous préférons détenir reprendraient les rênes du marché. Plutôt que de tenter d’anticiper le marché, il vaut mieux s’en tenir à cette stratégie indémodable, qui vous permettra d’éviter les pièges et de vous concentrer sur ce qui compte.